Rugb’images : coup d’envoi donné à Castres
D’une manière ou d’une autre, par la diversité des thèmes, des lieux de rencontres, la qualité des intervenants, il va rassembler et intéresser tous ceux qui aiment le ballon ovale. Le Festival Rugb’images est parti de la CCI de Castres lundi, est déjà passé par Saint-Pierre-de-Trivisy et bouclera sa tournée le 29 mars là où il s’est élancé par un repas de clôture.
L’inauguration de l’exposition photo consacrée à Alain Mounic a donné le coup d’envoi de la quatrième édition du Festival Rugb’images. Une expo qui va animer les murs du hall de la CCI de Castres jusqu’au 13 avril. L’occasion de découvrir une partie du travail d’un photographe de presse sportive dont la vocation a été précoce. «Mes premières photos sont celles du Tour de France quand les vélos passaient devant chez mes grands-parents dans les Pyrénées. J’avais une dizaine d’années. Je suis né à Toulouse, j’ai rejoint Paris dans les années 90 pour travailler dans diverses agences et j’ai pratiquement toujours fait des photos de sport. Puis, de fil en aiguille, je me suis passionné un peu plus pour le rugby, mais au journal L’Équipe je fais tous les sports», raconte Alain Mounic. Évidemment, c’est une sélection de photos de rugby qui occupent les cimaises de la CCI où les visiteurs découvriront un travail d’artiste dont la technique et le regard ont su figer la puissance, la beauté, mais aussi les émotions des rugbymen.
Improvisation réussie
En soirée, les amateurs de convivialité, d’anecdotes et de bons mots ont été comblés à Saint-Pierre-de-Trivisy lors d’un rendez-vous qui a tourné très vite à l’improvisation. Dans le cadre de Rugb’images mais aussi dans l’esprit de la bonne quinzaine de dîners débats organisés par Philippe Folliot ayant amené les «pointures» du rugby à la Biblioteca de Saint-Pierre, Bernard Lapasset devait évoquer le retour du rugby au JO, l’organisation du Mondial 2023 et des JO de 2024. Hélas, coincé entre PyeongChang en Corée du Sud où il a œuvré lors des Jeux Paralympiques et le Tarn, l’ancien président de FFR n’a pas pu honorer ses engagements. Avec Philippe Folliot en animateur, les interventions de Claude Martin, président du Festival, et celles d’Olivier Margot, journaliste et auteur de plusieurs livres consacrés au rugby, sans oublier les questions et les commentaires des convives, la soirée restera mémorable. L’humour, la faconde, la mémoire des uns et des autres, autour de délicieux jambons de Lacaune, avec l’improvisation comme fil conducteur, la recette est excellente.